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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S142-S142, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2324571

ABSTRACT

Introduction Les réponses immunitaires humorales 12 mois après la primovaccination Covid-19 par des vaccins à ARNm chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ont été comparées à celles obtenues chez des participants contrôles. Matériels et méthodes Les réponses des PVVIH et les contrôles séronégatifs inclus dans la cohorte prospective multicentrique ANRS0001S COV-POPART ont été analysées. Le pourcentage (IC 95%) de répondeurs (anticorps IgG anti-Spike positifs) et les moyennes géométriques des titres (IC 95%) des anticorps IgG anti-Spike (BAU/mL) ont été évalués à 1 mois et 6 mois après la 2ème dose du schéma de primovaccination et à 12 mois uniquement chez ceux ayant reçu une dose de rappel. Les anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro contre la souche originale, Delta et Omicron BA.1) ont été mesurés dans un échantillon de participants. Les participants ayant à l'inclusion ou au cours des visites de suivi des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. Les tests sérologiques (ELISA Euroimmun) et la séroneutralisation ont été évalués de manière standardisée et centralisée. Résultats Au total, 858 PVVIH et 1156 contrôles ont été inclus. Les PVVIH étaient plus âgées que les contrôles: 55,2 ans (49,6-60,6) vs 46,6 ans (36,3-56,6) et plus fréquemment des hommes (75,1% vs 48,9%). Parmi les PVVIH, 97,3% étaient sous traitement antirétroviral, 95,6% avaient une charge virale indétectable et 71,8% avaient un taux de CD4 supérieur à 500 cellules/mm3. Les participants avaient principalement reçu le BNT162b2 en primovaccination (93% des PVVIH vs 84% des témoins) et 53,1% avaient reçu une dose de rappel (57,2% des PVVIH (délai médian après la 2ème dose: 6,1 mois [5,9-6,7]) et 50,1% des contrôles (délai médian 6,0 mois [5,5-6,2])). Le pourcentage de répondeurs 1 mois après la 2ème dose était élevé mais plus faible chez les PVVIH que chez les contrôles ((98,7% [97,7;99,3] vs 99,9% [99,5;99,9], p=0,0001)). Les PVVIH présentaient des niveaux significativement plus faibles d'anticorps anti-Spike à 1 mois ((1188 [650;2067] vs 1506 [950;2507] BAU/mL, p<0,0001)) et 6 mois (149 [95;235] vs 194 [124;314] BAU/mL, p=<0,0001) mais des niveaux similaires à 12 mois (520 [269;1198] vs 427 [259;1087] BAU/mL, p=0,3387) chez ceux ayant reçu une dose de rappel. Les PVVIH présentaient des anticorps neutralisants significativement plus faibles contre les souches originales, Delta et Omicron BA.1 à 1, 6 et 12 mois après la primovaccination par rapport aux contrôles. La dose de rappel a augmenté de manière significative les titres d'anticorps neutralisants contre les souches originales et Delta et, dans une moindre mesure, contre Omicron. Conclusion Les taux de répondeurs à 1 et 6 mois d'un schéma de primo-vaccination Covid-19 à ARNm étaient élevés chez les PVVIH mais leurs titres d'anticorps totaux et neutralisants étaient inférieurs à ceux des contrôles. Une dose de rappel d'ARNm a augmenté les titres d'anticorps IgG anti-Spike à des niveaux similaires à ceux des contrôles, mais l'activité neutralisante, notamment contre Omicron, est restée plus faible. Liens d'intérêts déclarés P.L. Interventions ponctuelles: Astrazeneca, GSK, Moderna, MSD, Pfizer, Sanofi

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S145-S146, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2324298

ABSTRACT

Introduction La vaccination COVID-19 par un schéma hétérologue ChAdOx1-nCoV19/vaccins ARNm pourrait induire une plus forte réponse immunitaire humorale qu'une vaccination homologue jusqu'à 6 mois après la seconde dose;l'activité neutralisante des anticorps à 6 mois est mal connue. Nous avons évalué l'immunogénicité d'une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 et homologue BNT162b2/BNT162b2 et sa persistance jusqu'à 6 mois. Matériels et méthodes Il s'agit d'une sous-étude de l'étude ANRS0001S COV-POPART (ClinicalTrials.gov NCT04824651), cohorte nationale évaluant l'immunogénicité de la vaccination COVID-19 en populations particulières. Ont été inclus des sujets âgés de 18-54 ans immunocompétents, sans antécédent de COVID-19: 1) groupe 1, ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 ayant reçu 1 dose de BNT162b2 12 semaines après une première dose de ChAdOx1-nCoV19;2) groupe 2, BNT162b2/BNT162b2 ayant reçu 2 doses du vaccin BNT162b2 à 28 jours d'intervalle. Les titres d'IgG anti-Spike (anti-S) et d'IgG neutralisants spécifiques (souche Wuhan chez tous et Omicron (B.1.1.529) dans un sous-groupe) ont été évalués de façon centralisée 1 mois et 6 mois après la seconde dose. La réponse lymphocytaire T (Elispot IFNgamma) a été mesurée à J0 et 1 mois après la 2e dose de vaccin. Résultats Au total, 176 sujets ont été inclus dans le groupe 1 hétérologue (69,9 % de femmes, âge médian 37 ans (IQR 28-44)) et 237 dans le groupe 2 homologue (49,4 % de femmes, âge médian 45 ans (38-51)). Une séroconversion en IgG anti-S était observée chez 175 (99,4 %) et 160/161 (99.4%) respectivement à 1 mois et 6 mois pour les sujets du groupe 1;100% et 125/126 (99.2%) des sujets du groupe 2. Les moyennes géométriques (GMT) des titres en IgG anti-S étaient de 1422,4 BAU/mL (IC95% 1298,0–1558,7) et 219,7 (193,8–249,1) respectivement à 1 et 6 mois dans le groupe 1;1493,5 (1382,1-1614,0) et 234,2 (200,9-272,9) dans le groupe 2. Une séroconversion en IgG neutralisants envers la souche Wuhan était observée chez 100% des sujets testés et 155/160 (96.9%) respectivement à 1 mois et 6 mois dans le groupe 1, 236/237 (99.6%) et 116/125 (92.8%) dans le groupe 2;vis à vis du variant Omicron BA.1, 30/33 (90.0%) et 14/32 (43.8%) à 1 et 6 mois respectivement dans le groupe 1 et 2/5 (40%) et 0/5 dans le groupe 2. Une réponse lymphocytaire T était observée à 1 mois chez 14/18 (77.8%) et 13/18 (72.2%) des participants du groupe 1 et du groupe 2, respectivement. Conclusion Une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 induit une réponse immunitaire robuste et durable jusqu'à 6 mois après la primo vaccination. La neutralisation envers Omicron est réduite de moitié à 6 mois. Aucun lien d'intérêt

3.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S62-S62, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2326722

ABSTRACT

Introduction Des cas de COVID-19 graves ont été rapportés chez des enfants et des adolescents, en particulier lorsque ceux-ci sont atteints de maladies chroniques. La réponse vaccinale chez les enfants et les adolescents peut différer de celle des adultes et entre populations pédiatriques. Nous avons évalué la réponse humorale 1 mois après primo-vaccination contre le COVID-19 au sein de populations pédiatriques. Matériels et méthodes Etude ancillaire pédiatrique (5-17 ans) de la cohorte prospective multicentrique française des patients sains ou atteints de maladie chronique (ANRS0001S-COV-POPART, NCT04824651), afin d'évaluer 1 mois après 2 ou 3 doses du vaccin à mRNA BNT162b2 dans chaque sous-population les proportions de répondeurs (IgG anti-Spike positifs), de répondeurs forts (≥2795 BAU/mL), et de répondeurs ayant des anticorps neutralisants spécifiques. Résultats Parmi 148 participants, le sérum de 71 patients et de 27 sujets contrôles ont pu être analysés. La proportion de répondeurs était de 100% (n=27) pour la population contrôle et 92% (n=65) chez les patients. Les 6 patients non-répondeurs concernaient les populations « transplantation d'organe solide (TOS) », « cancer/hémopathie (CH) » (2 leucémies aiguës), et « déficit immunitaire héréditaire (DIH) ». Les sous-populations drépanocytaires (67%), DIH (58%), et rhumatologiques (RMI, 46 %) avaient le plus de répondeurs forts. Parmi les contrôles 96% avaient des anticorps neutralisants spécifiques contre 75% des CH, 82% des TOS, 85% des RMI, et 88% des transplantés de cellules souches hématopoïétiques. Conclusion La réponse humorale au vaccin COVID-19 était généralement bonne chez les enfants et les adolescents sauf dans certaines populations d'immunodéprimées. Aucun lien d'intérêt

4.
Topics in Antiviral Medicine ; 31(2):144-145, 2023.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2316726

ABSTRACT

Background: We compared the 12-month post primary vaccination humoral immune response to mRNA COVID-19 vaccines in PLHIV and controls. Method(s): PLHIV and HIV-negative healthy controls included in the French national multi-center prospective COVID 19 vaccine cohort study ANRS0001S COV-POPART were analyzed. Percentage (95% CI) of responders (positive anti- Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies) and geometric means titers (95% CI) of anti-Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies (BAU/mL) were assessed at 1 month and 6 months (M) after the 2nd dose of the primary vaccination and at 12 months in those who received a booster dose. Specific neutralizing antibodies (nAbs) (in vitro neutralization assay against original, Delta and Omicron BA.1 strains) were estimated in a subset of participants. Serological tests (ELISA Euroimmun) and seroneutralization were performed centrally. Result(s): Overall, 858 PLHIV and 1156 controls were included. PLHIV were older than controls: 55.2 years, (49.6-60.6) vs 46.6 years (36.3-56.6) and more frequently male (75.1% vs 48.9%). Among PLHIV at inclusion, 97.3% were under antiretroviral therapy, 95.6% had an undetectable viral load and 71.8% had CD4 counts above 500 cells/mm3. Participants had namely received BNT162b2 as the primary vaccination (93% in PLWHIV vs 84% in controls) and 53.1% had received a booster dose (57.2% in PLHIV (median time after the 2nd dose: 6.1 M [5.9-6.7]) and 50.1% in controls (median time 6.0 M [5.5-6.2])). Percentage of responders after the 2nd dose was lower in PLHIV than controls ((98.7% [97.7;99.3] vs 99.9% [99.5;99.9], p=0.0001)). PLHIV had significantly lower levels of anti-Spike antibodies at 1 M ((1188 [650;2067] vs 1506 [950;2507] BAU/mL, p< 0.0001)) and 6 M (149 [95;235] vs 194 [124;314] BAU/mL, p=< 0.0001) but similar levels at 12 M (520 [269;1198] vs 427 [259;1087] BAU/mL, p=0.3387) (Figure A). PLHIV had significantly lower nAbs against original, Delta and Omicron BA.1 strains at 1, 6 and 12 M after primary vaccination compared to controls. The booster dose significantly increased the titers of nAbs against original and Delta strains and, to a lower extent, against Omicron (Figure B). Conclusion(s): PLHIV had high response rates to mRNA COVID-19 vaccines but lower titers of antibodies and nAbs at 1 and 6 M after primary vaccination than controls. One mRNA booster dose increased SARS-CoV-2 IgG antibodies titers to similar levels to controls but neutralizing activity especially against Omicron remained lower. (Figure Presented).

5.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(3):101623-101623, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2295557

ABSTRACT

Introduction En France, la campagne de vaccination COVID-19 a débuté fin 2020. Les personnes à haut risque d'infection sévère, notamment les personnes présentant des comorbidités et/ou immunodéprimées, ont été rendues prioritaires pour la vaccination. Dans ce contexte, la cohorte ANRS0001S COV-POPART a été mise en place début 2021 avec pour objectif d'évaluer les réponses immunitaires humorales et cellulaires à la vaccination COVID-19 dans ces populations spécifiques, avec plusieurs points de suivi jusque 24 mois post-vaccination. Les recommandations gouvernementales nationales ayant continuellement évolué depuis l'initiation de la cohorte, il a été nécessaire d'adapter les documents relatifs à la cohorte et son organisation. Méthodes Il s'agit d'une cohorte nationale française, multicentrique, avec un recueil prospectif de données cliniques et biologiques dans 14 sous-populations (11 groupes de participants présentant une condition chronique d'intérêt, et 3 groupes contrôles). Le protocole et le calendrier de suivi ont dû être plusieurs fois modifiés pour prendre en compte les nouvelles recommandations, dont la mise en place de doses de vaccin additionnelles, la campagne de rappels, la vaccination des enfants, etc. Un circuit de prélèvement en flux tendu a été mis en place sur la base des circuits existants de la biobanque de l'ANRS ;MIE. De même, un circuit logistique pour les PBMC a été mis en place. Des tutoriels vidéos ont été créés pour aider à la formation des centres investigateurs. L'eCRF simplifié a été paramétré pour permettre le rendu des résultats sérologiques aux participants via leurs services d'inclusion. Des procédures opératoires standardisées (POS) et des plans d'analyses statistiques (PAS) standardisés sont utilisés pour harmoniser l'analyse de toutes les données. Résultats Le protocole initial a été prêt en moins d'un mois, incluant la sélection de 36 centres cliniques, correspondant à plus de 200 services et plus de 1000 collaborateurs. Les instances réglementaires ont donné l'autorisation d'inclure le 02/03/2021. La première inclusion a eu lieu le 25/03. Entre ces deux dates, l'eCRF a été paramétré, tous les circuits définis et les POS rédigées. Plus de 6000 participants ont été inclus en moins de huit mois, et 10 amendements ont été implémentés dans le protocole en deux ans, reflétant l'évolution rapide et continue des recommandations. L'eCRF a été adapté selon les amendements, et les variables collectées ainsi que la base de données ont été actualisées. En fonction du schéma vaccinal, la visite d'inclusion et le calendrier de suivi ne sont pas identiques pour tous les participants de la cohorte, complexifiant l'analyse statistique. Un monitoring centralisé de tous les consentements a été mis en place afin de répondre aux exigences réglementaires avant l'utilisation des échantillons et leur analyse. A ce jour les consentements de plus de 90 % des participants ont été monitorés et environ 25 000 résultats sérologiques provenant d'un laboratoire partenaire sont disponibles. Conclusion La cohorte fait face à des défis de grande ampleur, de rapidité de mise en place, et d'adaptation continue aux multiples évolutions des recommandations vaccinales, entrainant une nécessaire réactivité de l'équipe à tous les niveaux, et complexifiant la gestion de la cohorte. Grâce à une certification ISO9001 et aux réseaux préexistants, ces défis ont été relevés. Mots clés COVID-19 , Vaccination , Challenges Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

6.
Annales Francaises de Medecine d'Urgence ; 12(6):383-390, 2022.
Article in French | ProQuest Central | ID: covidwho-2252821

ABSTRACT

La pandémie actuelle liée à l'émergence du SARSCoV-2 en 2019 a considérablement modifié la perception des médecins de l'impact des virus respiratoires et de leur rôle dans les pneumonies aiguës communautaires (PAC). Alors que plus de 25 % des tableaux de PAC chez l'adulte étaient d'origine virale, les virus respiratoires étaient souvent perçus comme des agents pathogènes peu graves. Devant le défi que représente encore à nos jours la documentation microbiologique d'une PAC, l'instauration d'un traitement empirique par antibiotiques est souvent réalisée aux urgences. La pandémie de COVID-19 a surtout mis en exergue le rôle déterminant de la biologie moléculaire et du scanner thoracique dans l'algorithme diagnostique de la PAC. En effet, un diagnostic rapide et fiable est la clé pour améliorer les mesures de précaution et réduire la prescription inutile d'antibiotiques. Du fait de prises en charges très différentes, il est nécessaire de distinguer l'étiologie virale de la bactérienne d'une PAC.Alternate : The current pandemic linked to the emergence of SARS-CoV-2 in 2019 has considerably changed the perception of doctors of the impact of respiratory viruses and their role in community-acquired acute pneumonia (CAP). While more than 25% of CAP in adults were of viral origin, respiratory viruses were often perceived as harmless pathogens. Faced with the challenge that the microbiological documentation of a CAP still represents today, the establishment of empirical antibiotic treatment is often carried out in the emergency room. The COVID-19 pandemic has primarily highlighted the decisive role of molecular biology and chest CT in the diagnostic algorithm of CAP. Indeed, a rapid and reliable diagnosis is the key to improve isolation decisions and reducing the unnecessary prescription of antibiotics. Due to significantly different treatments, it is necessary to distinguish the viral etiology from the bacterial of a CAP.

7.
Annales Francaises de Medecine d'Urgence ; 12(6):383-390, 2022.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2228307

ABSTRACT

The current pandemic linked to the emergence of SARS-CoV-2 in 2019 has considerably changed the perception of doctors of the impact of respiratory viruses and their role in community-acquired acute pneumonia (CAP). While more than 25% of CAP in adults were of viral origin, respiratory viruses were often perceived as harmless pathogens. Faced with the challenge that the microbiological documentation of a CAP still represents today, the establishment of empirical antibiotic treatment is often carried out in the emergency room. The COVID-19 pandemic has primarily highlighted the decisive role of molecular biology and chest CT in the diagnostic algorithm of CAP. Indeed, a rapid and reliable diagnosis is the key to improve isolation decisions and reducing the unnecessary prescription of antibiotics. Due to significantly different treatments, it is necessary to distinguish the viral etiology from the bacterial of a CAP. Copyright © 2022 Lavoisier. All rights reserved.

8.
Open Forum Infectious Diseases ; 9(Supplement 2):S8-S9, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2189494

ABSTRACT

Background. We evaluated the immune response to COVID-19 vaccines in several specific populations at high risk of severe COVID-19. Methods. Participants from the French national multi-center prospective cohort studyANRS0001S COV-POPART were included (11 specific subpopulations: and 2 control groups (18-64 years and over 65 years)). In this preliminary analysis patients and controls who had received at least two vaccine doses have been included. Percentages (95% confidence intervals (CI)) of participants with anti-Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies (ELISA) and specific neutralizing antibodies (in vitro neutralization assay) were evaluated at one month after the second dose of COVID-19 vaccine. Results. 3703 were included: 2650 participants from specific subpopulations (171 solid cancers, 160 SOT, 100 HCT, 91 chronic renal failures, 141 systemic autoimmune diseases, 157 autoimmune inflammatory rheumatic diseases, 361 multiple sclerosis (MS) or neuromyelitis optica spectrum disorders, 61 hypogammaglobulinemia, 401 diabetic, 739 obeses non-diabetic and 476 HIV) and 1053 controls (893: 18- 64 years and 160 over 65 years). Median age was 51.7 years [InterQuartile range: 40.8 - 60.9] and 50.7% were male. Most of the participants received BNT162b2 vaccine (86.4%). In the control group, 100% (95%CI: 99.6;100.0) of those aged 18-64 and 99.4% (96.6;100.0) of those over 65 years developed anti-Spike IgG antibodies. PLWHIV, cancer and diabetic patients had high rate of responders after two doses with 98.3% (97.2;99.1), 93.0% (88.1;96.3) and 92.0% (88.9;94.5), respectively. The lowest percentage of responders was found in patients with SOT (13.8% (8.8;20.1), HSCT (34.0% (24.8;44.2) and hypogammaglobulinemia (52.5% 39.3;65.4). In both control groups, the frequency of neutralizing antibodies was similar to the anti-Spike IgG antibody response. In the immunodeficient populations, neutralizing antibodies responders tended to be less frequent than anti-Spike antibodies responders. Similar trends than for IgG antibody were identified (Figure 1). Anti-Spike and Neutralizing antibody (Ab) responses (95% CI) one month after the second dose of COVID-19 vaccine in specific and control populations. Conclusion. Lower COVID-19 vaccine humoral response was observed in specific populations than in controls, especially in patients with hypogammaglobulinemia, HSCT and SOT. (Figure Presented).

10.
Topics in Antiviral Medicine ; 30(1 SUPPL):349-350, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1881026

ABSTRACT

Background: High effectiveness of COVID-19 vaccines was demonstrated. In people living with HIV (PLWHIV), immunogenicity and efficacy of COVID-19 vaccines might be lower. We evaluated the humoral immune response to COVID-19 vaccines in PLWHIV compared to controls without specific comorbidities. Methods: PLWHIV and controls from the French national multi-center prospective COVID 19 vaccine cohort study ANRS0001S COV-PopART were included. Participants with pre-vaccination positive SARS CoV-2 antibodies, history of SARS CoV-2 infection, or positive SARS CoV-2 anti-nucleocapsid (NCP) antibodies were excluded. Percentage (95% confidence interval (CI)) of responders, geometric means (95% CI) of anti-Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies (ELISA) and specific neutralizing antibodies (in vitro neutralization assay) were estimated one month after the second vaccine dose. Serological tests (ELISA Euroimmun) with tests limits and seroneutralization for the original SARS-CoV-2 strain were performed centrally. Results: Among the 6089 participants included, 2625 were PLWHIV or controls;1212 had serological measures available one month after their second dose and 1133 had negative anti-NCP antibodies: 591 PLWHIV and 542 controls. PLWHIV were older than controls: 56.5 years, (51.2-62.2) vs 52.1 years (42.1-62.6) and more frequently male (78.7% vs 52.1%). All PLWHIV were under antiretroviral therapy, 76% had an undetectable viral load and 70.6% had CD4 counts above 500 cells/mm3. Participants had primarily received BNT162b2 (92.4% in PLWHIV vs 88.2% in controls). Proportions of participants who developed anti-Spike IgG (98.5% [97.1;99.3] vs 100.0% [99.3;100.0], p<0.01) and neutralizing antibodies (96.8% [95.0;98.1] vs 99.8 [99.0;100.0], p<0.01) were significantly lower in PLWHIV compared to controls. Of the nine non-responding PLWHIV, all were in CDC stage C, two had detectable HIV viral load and seven had CD4 cell counts below 200/mm3. PLWHIV had similar levels of anti-Spike antibodies (1149.0 [1066.6;1237.8] vs 1299.3 [1208.7;1396.6] BAU/mL, p=0.27) but lower seroneutralization titers (156.8 [141.9;173.2] vs 279.8 [256.1;305.6] IU/mL, p<0.01) than controls (figure). Conclusion: PLWHIV under ARV treatment had high response rates one month after two doses of COVID-19 vaccination. Nonetheless, seroneutralization titers were lower, and non-responders in PLWHIV had a more advanced disease stage. Longer follow-up is needed to gain a better insight into the humoral response after COVID-19 vaccination in PLWHIV.

11.
Topics in Antiviral Medicine ; 30(1 SUPPL):78, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1880481

ABSTRACT

Background: The aim of this study was to identify the cause of lymphopenia, strongly predictive of survival in COVID-19. Methods: We recruited PCR-positive SARS-CoV-2-infected patients upon admission to Intensive Care Units (ICU, n = 29) and to the Infectious Diseases Department (non-ICU, n = 29) at Nîmes University Hospital, as well as age-and sex-matched healthy controls (HC). Their Angiotensin II plasma levels were measured by ELISA and their monocytic reactive oxygen species (ROS) production and T-cell apoptosis were measured by flow cytometry using dichloro-dihydro-fluorescein diacetate and fluorescent annexin V, respectively. DNA damage and double strand breaks were quantified in immunofluorescence using antibodies specific for-γ-H2AX and 53BP1, respectively. Results: The monocytes of certain COVID-19 patients spontaneously released ROS able to induce DNA damage and apoptosis in neighboring cells. High ROS production was predictive of death. Indeed, in most patients we observed the presence of DNA damage in up to 50% of their peripheral mononuclear blood cells, with double-strand DNA breaks, and T-cell apoptosis. The intensity of this DNA damage was linked to lymphopenia. SARS-CoV-2 is known to induce the internalization of its receptor, Angiotensin Converting Enzyme 2, a protease able to catabolize Angiotensin II. Accordingly, we observed high plasma levels of Angiotensin II in ROS-producing patients. In search of the stimulus responsible for their ability to release ROS, we unveiled that Angiotensin II triggers ROS production by monocytes via Angiotensin receptor I (AT1). ROS released by Angiotensin II-activated monocytes induced DNA damage and apoptosis in neighboring cells. Conclusion: Mononuclear cell apoptosis provoked via DNA damage due to the release of monocytic ROS could play a major role in COVID-19 pathogenesis, inasmuch as ROS are also known to trigger inflammatory cytokine production. Unveiling this new pathogenic pathway opens up new therapeutic possibilities for COVID-19 based on the early association of AT1 antagonists and antioxidants.

12.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S123-S124, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867578

ABSTRACT

Introduction L'objectif de notre étude était d'évaluer, dans une population à risque, la perception et la connaissance des vaccinations contre la grippe et les pneumocoques pendant la pandémie de Covid-19. Matériels et méthodes Une enquête anonyme en ligne a été soumise, entre juillet et octobre 2020, à des patients porteurs de pathologies chroniques et/ou immunodéprimés issus soit d'un panel interne à Ipsos soit d'associations de patients du groupement AVNIR (Associations VacciNation Immunodéprimées Réalité). Résultats Au total, 2 177 questionnaires de patients à risque d'infection ont été analysés. La quasi-totalité des répondants (86 %, 1869/2177) a déclaré être favorable à la vaccination. Près de la moitié des patients (49 %, 1069/2177) savait quels vaccins étaient recommandés du fait de leur pathologie ou traitements spécifiques. Ce pourcentage était significativement (p<0,001) plus élevé pour les membres d'une association de patients et pour les personnes affectées par plusieurs pathologies chroniques et variait selon le type de pathologie. Près de deux tiers des patients (1373/2177), ont déclaré avoir été vaccinés pendant la saison grippale 2019/2020 et 41 % (894/2177) étaient certains d'être à jour de la vaccination contre le pneumocoque. Les principaux freins à la vaccination étaient pour la grippe : la crainte des effets secondaires et le doute sur l'efficacité du vaccin et pour la vaccination anti-pneumococcique : l'absence de proposition de vaccination de la part des professionnels de santé (64 %). Les médecins généralistes étaient reconnus comme les principaux professionnels de santé source d'information sur la vaccination. Près de deux tiers des patients (62 %, 1360/2177) ont déclaré que la pandémie de COVID-19 les avait convaincus de faire tous les vaccins recommandés. Conclusion Cette étude a mis en évidence des couvertures vaccinales contre la grippe et le pneumocoque non optimales dans les populations à risque malgré une perception positive de la vaccination. Elle a confirmé que les médecins sont en première ligne pour suggérer et recommander ces vaccinations surtout dans le contexte actuel de la pandémie Covid-19 qui peut être utilisé pour promouvoir d'autres vaccins. Liens d'intérêts déclarés P.L : Interventions ponctuelles : activité de conseil et d'expertise pour Pfizer

13.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S109, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867565

ABSTRACT

Introduction A ce jour, peu de données sont disponibles sur la concordance de la détection des virus respiratoires (en dehors du SARS-CoV2) entre le prélèvement nasopharyngé (NP) et le lavage broncho-alvéolaire (LBA) chez l'adulte. L'objectif de cette étude était de décrire la concordance de leurs résultats. Matériels et méthodes Une analyse rétrospective monocentrique a été réalisée à l'aide des données de 276 adultes suspects de pneumonie et testés par PCR multiplex dans le NP et le LBA à 24 heures d'intervalle. Résultats Les patients étaient majoritairement des hommes (65 %), avec un âge médian de 60 ans[IQR : 50,9-67,8]. 169 patients (61 %) ont été admis en réanimation Nous avons détecté au moins un virus respiratoire dans 95 NP (34 %) et dans 80 BAL (29 %). Comparé au LBA, le NP avait une sensibilité de 71,6 % et une spécificité de 93,4 % et un coefficient Kappa de 0,67. Le même agent pathogène ou combinaison d'agents pathogènes a été observé chez 84 % des patients positifs à la fois sur le NP et le LBA. La grippe B, le parainfluenza, les coronavirus HKU1, NL63, 229E présentaient la concordance la plus élevée (100 %) entre le NP et la LBA, tandis que le coronavirus OC43 et le rhinovirus présentaient la concordance la plus faible (33 % et 67 %, respectivement).Nous avons observé que les patients atteints d'une maladie respiratoire chronique ont une plus faible concordance entre le NP et LBA avec un OR ajusté à 0,5, IC 95 % (0,25-0,97), p = 0,043. Conclusion Dans ce travai, Il y a une bonne concordance entre le NP et le LBA dans la détection des virus respiratoires chez les patients consultant avec une suspicion de pneumonie. Néanmoins, ces données encouragent toujours à réaliser un LBA lorsque cela est possible afin d'obtenir un diagnostic étiologique plus précis. Aucun lien d'intérêt

14.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S65, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867552

ABSTRACT

Introduction Le tocilizumab a récemment été approuvé comme traitement de la COVID-19 sévère et critique. Bien que l'efficacité et la tolérance de ce traitement aient été évaluées dans le cadre d'essais de grandes échelles, peu de données de vie-réelle sont à ce jour disponibles, notamment pour le traitement des pneumonies causées par le variant Omicron. L'objectif de ce travail est de rapporter des données de vie-réelle sur l'utilisation du tocilizumab chez des patients hospitalisés pour une pneumonie à SARS-CoV-2 due au variant Omicron ou Delta. Matériels et méthodes Nous avons collecté prospectivement, entre le 01/08/2021 et le 15/02/2022, les données des patients admis dans un CHU français pour une COVID-19 sévère ou critique et traités par tocilizumab. Le tocilizumab était administré aux patients COVID-19 oxygénoréquérants et traités par dexaméthasone si la protéine C-réactive (CRP) était > 75 mg/L, ou en l'absence d'amélioration après 48h sous dexaméthasone, ou dans les 24h qui suivaient une admission en soins critiques. Nous avons déterminé les facteurs associés à la mortalité à l'aide d'un modèle de Cox. Les patients infectés par le variant Omicron et Delta ont ensuite été comparés après appariement (1 : 2) sur l'âge, l'index de Charlson, le niveau d'oxygénothérapie (score WHO-CPS) et le délai d'administration du tocilizumab. Les courbes de survie ont été générées à l'aide de la méthodologie de Kaplan-Meier et comparées par un test du log-rank. Résultats Cent dix-huit patients (101 Delta et 17 Omicron) ont été traités par tocilizumab (79 hommes ; 67 %, d'âge médian 69 [56-77] ans, index de Charlson médian 1 [0-2]). Les patients inclus avaient des atteintes pulmonaires légères dans 11 % des cas (n=13), modérées dans 61 % (n=72), sévères dans 20 % (n=24) et critiques dans 7 % (n=8). Le tocilizumab a été administré dans les 24h suivant l'admission chez 68 patients (58 %) et en médiane à J1 [1-3]. Le score maximal WHO-CPS pendant le séjour était de 5 chez 47 patients (40 %), de 6 chez 56 patients (47 %), de 7 chez 1 patient (1 %), de 8 chez 1 patient (1 %) et de 9 chez 13 patients (11 %). Soixante-et-un patients (52 %) ont séjourné en soins critiques et 12 (18 %) y sont décédés, portant le nombre totale de décès à 25 (21 %). Les facteurs indépendamment associés à la mortalité étaient l'âge (HR 1.07 ; IC95 % [1.03-1.12], p<0.001), l'index de Charlson (HR1.38 ; IC95 % [1.15-1.66], p=0.004) et le score WHO-CPS (HR1.38 ; IC95 % [1.15-1.66], p=0.002). L'administration précoce de tocilizumab, dans les 24h suivant l'admission avait un effet protecteur (HR 0.29 ; IC95 % [0.10-0.82], p=0.02). Après appariement, les patients infectés par les variants Omicron et Delta avaient des taux de mortalité (18 % vs 18 %, P > 0,99) comparables. Conclusion Le taux mortalité à 21 % que nous rapportons dans notre cohorte apparait en adéquation avec les données des essais cliniques. Nos données suggèrent également que la précocité de l'administration du tocilizumab pourrait impacter le pronostic et que ce traitement reste efficace pour traiter les formes sévères de COVID-19 quelques soit le variant impliqué. Aucun lien d'intérêt

15.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S5-S6, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867503

ABSTRACT

Introduction L'efficacité de la vaccination Covid-19 est diminuée chez les personnes immunodéprimées. La réponse en anticorps anti-Spike est hétérogène dans ces populations mais la plupart des études publiées sont de taille limitée sans groupe contrôle. Matériels et méthodes COV-POPART est une cohorte nationale prospective multicentrique ayant inclus, entre le 25 mars et le 31 décembre 2021, des participants adultes dans 11 populations particulières (cancer solide, transplantés organe solide (TOS), greffés cellules souches hématopoïétiques (GCSH), insuffisants rénaux chroniques (IRC), maladies auto-immunes et systémiques (MAIS), rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC), Sclérose En Plaques et maladies du spectre de la neuromyélite optique (SEP), hypogammaglobulinémie, diabète (1 et 2), obésité sans diabète, Personnes Vivant avec le VIH-1 (PVVIH)) et 2 groupes contrôles (18-74 ans et > 74 ans) indemnes des affections suscitées. Les participants ayant à l'inclusion des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. La proportion de participants avec des anticorps IgG anti-Spike (ELISA Euroimmun) (=répondeurs) et des anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro sur la souche originale) a été évaluée de manière standardisée et centralisée un mois après la deuxième dose de vaccin. Résultats Parmi les 6612 participants de la cohorte, 3301 avaient des résultats disponibles au 17/02/2022 et 3127 des anticorps anti-NCP négatifs : 2271 participants de populations particulières (156 cancers solides, 135 TOS, 47 GCSH, 81 IRC, 124 MAI, 129 RIC, 321 SEP, 50 hypogammaglobulinémies, 320 diabétiques, 623 obèses non diabétiques et 777 VIH) et 856 contrôles (831 : 18-74 ans et 25 : >74 ans). La majorité des participants (86,7%) a reçu deux doses de BNT162b2. Dans le groupe contrôle, 99,9% (IC95% 99,3 ;100,0) des personnes âgées de 18 à 74 ans et 96,0% (79.6 ;99,9) des personnes âgées de plus de 75 ans ont développé des anticorps IgG anti-Spike. Chez les patients obèses et les PVVIH, les pourcentages de répondeurs étaient de 88,9 % (86,2 ;91,3) et 97.3 % (95,9 ;98,3). Les pourcentages de répondeurs étaient plus faibles chez les SEP (73,8 % [68,7 ;78,6]), GCSH (61,7 % [46,4 ;75,5]) ou TOS (31,1 % [23,4 ;39,6]). La fréquence des anticorps neutralisants était similaire à celle des anticorps anti-Spike dans les groupes contrôles. Les obèses et PVVIH (85,8 % [82,8 ;88,5] et 95,6 % [93,9 ;96,9]) présentaient plus fréquemment des anticorps neutralisants contrairement aux participants SEP, GSCH et TOS (69,8 % [64,4 ;74,8], 57,4 % [42,2 ;71,7] et 27,4 % [20,1 ;35,7]). Conclusion Les résultats préliminaires de la cohorte COV-POPART montrent, à 1 mois de la fin du schéma vaccinal standard de primo-vaccination Covid-19, une réponse humorale hétérogène dans les populations particulières. Cette réponse est plus faible chez les patients atteints de SEP, GSCH ou TOS. Aucun lien d'intérêt

16.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S25, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867495

ABSTRACT

Introduction Le risque de thrombocytopénies thrombotiques immunitaires induites par le vaccin ChAdOx1-nCoV19 a conduit la France à recommander une seconde dose par un vaccin ARNm chez les personnes <55 ans ayant reçu une dose de ce vaccin. Nous avons évalué l'immunogénicité d'une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 et homologue BNT162b2/BNT162b2, et la réactogénicité dans le groupe ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2. Matériels et méthodes Il s'agit d'une sous-étude nichée dans l'étude ANRS0001S COV-POPART (ClinicalTrials.gov NCT04824651), cohorte nationale française évaluant l'immunogénicité de la vaccination COVID-19 dans des populations particulières. Ont été inclus dans cette étude des participants âgés de 18 à 54 ans immunocompétents, sans antécédent de COVID-19: 1) groupe ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 (groupe 1) ayant reçu une dose de BNT162b2 12 semaines après une première dose de ChAdOx1-nCoV19;2) groupe BNT162b2/BNT162b2 (groupe 2) ayant reçu 2 doses BNT162b2 à 28 jours d'intervalle. Les titres d'IgG anti-Spike SARS-CoV-2 (anti-S, ELISA) et d'IgG neutralisants spécifiques SARS-CoV-2 (test de neutralisation in vitro;souche Wuhan chez tous les sujets;Delta (B.1.617.2) et Omicron (B.1.1.529) dans un sous-échantillon), ont été évalués de façon centralisée 28 jours après la seconde dose de vaccin. La réactogénicité (événements indésirables (EI) locaux/systémiques sollicités) a été évaluée pendant 28 jours après la dose BNT162b2 dans le groupe 1. Résultats Au total, 180 participants ont été inclus dans le groupe 1 (69,4 % de femmes, âge médian 37 ans (IQR 29-44) et 227 dans le groupe 2 (50,4 % de femmes, âge de médian 44 ans (38-51)). Une séroconversion en IgG anti-S était observée chez 178 (98,9 %) participants du groupe 1 et tous les participants du groupe 2;les titres moyens géométriques (GMT) d'IgG anti-S étaient de 1 390,4 BAU/mL (IC95% 1262,8-1530,8) dans le groupe 1 et 1395,2 (1273,6-1528,3) dans le groupe 2;les titres d'IgG anti-S étaient >264 BAU/mL chez 176 (98,9%) et 220 (96,9%) participants des groupes 1 et 2 respectivement. Une séroconversion en anticorps neutralisants vis-à-vis de la souche Wuhan était mise en évidence chez 177 (99,4%) participants du groupe 1 et 223 (98,2%) du groupe 2, vis-à-vis du variant Delta chez 35/35 (100%) participants du groupe 1 et 10/10 (100%) participants du groupe 2, vis-à-vis du variant Omicron chez 32/35 (91,4%) participants du groupe 1 et 7/10 (70%) participants du groupe 2 (titres ≤ 40 chez 25/32 (78,1%) participants du groupe 1 et chez tous ceux du groupe 2). Des EI locaux ou systémiques (asthénie (74/106 (69,8%)), myalgies (47/106 (44,3%)), céphalées (52/107 (48,6)) ont été observés respectivement chez 123/157 (78,3%) et 107/160 (66,9%) participants du groupe 1. Conclusion Une vaccination hétérologue associant ChAdOx1-nCoV19 et BNT162b2 permet d'induire une réponse humorale robuste, un mois après la seconde injection avec un profil de réactogénicité acceptable. Aucun lien d'intérêt

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